La diététique de la femme enceinte est régie par un ensemble de modifications physiologiques propre à celle-ci. Au premier trimestre, les besoins sont peu différents de ceux de la femme adulte ; à partir du deuxième trimestre et encore plus au troisième, les besoins caloriques augmentent ainsi que ceux en protéines minéraux et vitamines.
Il faut donc adapter son alimentation habituelle selon son degré de gestation et l’évolution de la prise de poids.
La prise de poids doit être fonction du poids initial et varie de 0 à 20kg (la moyenne étant de 9 à 12kg). Une étude canadienne montre ainsi que les risques de pré éclampsie, d’hypertension, de diabète gestationnel, de prématurité et de complications lors de l’accouchement (forceps, césarienne) sont directement liés à l’excès de poids.
En cas de surpoids ou d’obésité, si un amaigrissement avant la conception n’a pas été possible, il convient de surveiller de près sa prise de poids. À l’inverse, chez la femme mince ou trop mince, apprendre à renforcer ses réserves est essentiel ; excès et carences sont préjudiciables à la fertilité d’une part, puis à la future maman et son enfant, d’autre part. La qualité des nutriments (protides, lipides, glucides) est essentielle pendant une grossesse, dont les indispensables oméga 3 que le corps ne sait pas fabriquer. Il est nécessaire de surveiller ses apports en certaines vitamines (B9, D, C, B1, B6 et B7), ainsi qu’en minéraux tels que fer, magnésium, calcium, sodium, potassium et zinc (une supplémentation en vitamines et minéraux contenant du zinc donnerait de plus beaux bébés et garantit au bébé une meilleure santé avec un risque plus faible de diarrhées, de dysenterie et d’impétigo.