Une intolérance alimentaire est une réaction défavorable déclenchée par un aliment ou un composant de l’aliment et elle provient d’une absence de digestion ou de défaut d’absorption.
Elle est bien différente de l’allergie alimentaire que tout le monde connaît. L’allergie déclenche des symptômes facilement repérables peu de temps après l’ingestion de l’aliment incriminé et un dégoût prononcé de l’aliment. L’intolérance se manifeste par des signes très vagues (fatigue, problèmes cutanés récurrents, dépression…) après l’ingestion de l’aliment et curieusement une appétence particulière pour celui-ci car l’inflammation générée stimule la sécrétion d’endorphine.
Une fatigue chronique, migraines, surpoids, ballonnements, maladies rhumatismales, rhinites chroniques, certaines formes d’eczéma, les dépressions, maladies auto-immunes telles que polyarthrite rhumatoïde et sclérose en plaque. On sait que la quasi-totalité de la population occidentale présente généralement au moins une ou deux intolérances alimentaires. Ces intolérances provoquent une inflammation du côlon et de l’intestin grêle responsables d’une production accrue des radicaux libres dont on connaît la nocivité. Le mal évolue pendant des années à bas bruit et fragilise l’organisme qui s’empoisonne petit à petit. Les cellules intestinales se disjoignent et laissent passer dans le système immunitaire, puis dans le sang, des toxines qui auraient dû rester à l’intérieur de l’intestin. Des molécules inhabituelles peuvent passer dans la circulation générale, et ainsi l’organisme est envahi régulièrement de toxines et « s’empoisonne ».