Les dernières enquêtes sur la santé de l'INSEE témoignent d'un accroissement des inégalités en matière d'obésité. La prévalence de l'obésité peut être double ou triple de la moyenne nationale dans les milieux défavorisés. Cela s'expliquerait notamment par le fait que les populations défavorisées sont moins réceptives aux messages de prévention de l'obésité et qu'une alimentation équilibrée, riche en fruits, en légumes, en poisson et en céréales complètes coûterait plus cher qu'une alimentation de forte densité énergique et de faible densité nutritionnelle. Ce dernier point fait l'objet de débats, certains professionnels constatent que la sous-consommation de légumes serait aussi associée à un faible attrait pour la cuisine maison, souvent plus équilibrée et économique que les aliments transformés.